« L’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde… », Nelson Mandela
Voilà l’une des célèbres phrases de N. Mandela, un défenseur de la paix reconnu pour le modèle qu’il a été et qu’il continue d’être.

Il n’y a plus ce jour où je me connecte sur les réseaux sociaux sans découvrir une nouvelle histoire de violences vécues par les femmes dans le monde. La fréquence et la pluralité de ces histoires plongent dans le vécu quotidien de toutes ces femmes victimes et incitent à l’action.

Après réflexion et en référence à mes recherches, l’éducation depuis le bas-âge s’avère être une meilleure manière pour combattre les violences. En effet, si nos sociétés s’évertuent à bannir tous les clichés de soumissions et les stéréotypes qui font de la femme un être soumis à toute épreuve et de l’homme, un être suprême, nous arriverons à atteindre un monde égalitaire sans violences. Nos mères sont toujours vues comme celles qui éduquent les garçons et les filles. Elles sont celles qui sont supposées apprendre à la fille à être douce et passive et au petit garçon à se défendre pour ses intérêts. Au regard des différents contextes évolutifs, une éducation égalitaire ne serait-elle pas une option à explorer? Ne devraient-elles pas désormais apprendre aux garçons qu’il n’est pas courtois de taper sa sœur parce qu’elle s’est mal comportée? Autant de questions qui méritent des réponses ou certainement d’autres interrogations selon le cas. Je rêve d’un monde où l’on apprend tant aux garçons qu’aux filles qu’il est important d’opter pour le dialogue quand tout va mal au détriment de la violence.

Gilles Lazimi, médecin généraliste et membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes en France nous dira que « La violence et le sexisme ne s’apprennent pas dans la rue, mais à la maison ».  C’est la preuve que les femmes ont le pouvoir de mettre fin aux violences dont elles sont victimes ou tout au moins pour les générations à venir à travers l’éducation. Les comportements des enfants ne sont parfois que le reflet de l’éducation reçue. Commençons par nos enfants à la base, travaillons à faire des générations futures, une génération où les enfants grandissent dans l’amour et non dans la violence. Car pour en donner, il faut en avoir reçu.

Sans éducation, l’homme perd sa qualité d’être humain, sans éducation à la non-violence, l’homme s’assimile aux animaux. Il devient violent sans le vouloir et détruit les autres.

Il y a nécessité de revoir l’éducation à la base.

Irmine Fleury Ayihounton

Irmine Fleury Ayihounton

Béninoise née le 12 Avril à Cotonou, je suis Spécialiste en Développement Communautaire et je poursuis actuellement une maîtrise en santé publique à l'Université de Montréal. Je m'investis au quotidien sur les questions de santé de reproduction, de leadership et développement des filles et femmes d'Afrique.

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